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Les dirigeants du G20 approuvent l’impôt minimum mondial et parlent de partager les vaccins dans le monde

 

Le premier jour du sommet du G20, qui réunit les plus grandes économies du monde, s’est déroulé dans la capitale italienne.

Les hommes d’État se sont rencontrés en personne pour la première fois après une interruption de près de deux ans due à la pandémie. La crise sanitaire et économique provoquée par la propagation du coronavirus était l’un des thèmes importants de la réunion. Les participants ont soutenu à l’unanimité un accord sur de nouvelles règles fiscales internationales, notamment l’introduction d’un impôt minimum mondial.

Le premier ministre du pays hôte, Mario Draghi, a appelé les pays riches à redoubler d’efforts pour que davantage de vaccins soient acheminés vers les pays en développement, jugeant moralement inacceptable la disparité abyssale des taux de vaccination. Alors que la plupart des pays développés ont vacciné plus de 70 % de leur population ou un peu moins, certains pays pauvres n’ont réussi à vacciner que quelques pour cent de leur population. L’objectif de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est que 40 % de la population de la planète soit entièrement vaccinée d’ici la fin de l’année.

Le président russe Vladimir Poutine, qui n’est pas arrivé en personne en Italie, a également parlé des vaccins par vidéoconférence. Il a déclaré que les pays du G20 devaient reconnaître leurs vaccins covidés respectifs.

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Les chefs du G20 devraient également reconnaître la menace existentielle du changement climatique lors de la réunion.

Mais il est peu probable qu’ils prennent de nouveaux engagements radicaux pour atténuer le réchauffement de la planète. Un projet de communiqué consulté par Reuters montre que les pays sont susceptibles de ne renforcer que légèrement leurs engagements précédents en matière de climat et de ne pas fixer de nouveaux objectifs stricts. De nombreux dirigeants du groupe s’envoleront dimanche d’une réunion à Rome vers Glasgow, où débutera lundi le sommet des Nations unies sur le climat (COP26), considéré comme important pour faire face à la menace du réchauffement climatique.

L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) s’était déjà mise d’accord sur un impôt minimum début octobre, et le G20 lui a maintenant emboîté le pas. En vertu de cet accord, les multinationales devront payer un taux d’au moins 15 % à partir de 2023. L’OCDE estime que, grâce à l’impôt minimum, les pays dans leur ensemble recevront des recettes fiscales supplémentaires d’une valeur d’environ 150 milliards de dollars (environ 3,3 trillions de X 0,039 Euro) par an.

Après quatre années de négociations au niveau de l’OCDE, 136 pays et juridictions, dont la République tchèque, qui représentent plus de 90 % du produit intérieur brut (PIB) mondial, ont approuvé ce changement fiscal. Les ministres des finances et les chefs des banques centrales du G20 ont approuvé l’accord il y a deux semaines. Les nouvelles règles ont pour but de lutter contre les paradis fiscaux, et nombreux sont ceux qui saluent cette modification du système fiscal comme une avancée décisive. Selon les estimations de l’économiste et membre du Conseil économique national du gouvernement (NERV) Lukáš Kovanda, le trésor tchèque pourrait gagner jusqu’à six milliards de couronnes par an grâce à cet accord.

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Rome est en alerte de sécurité renforcée pour le sommet de ce week-end, avec jusqu’à 6 000 policiers et 500 soldats déployés pour maintenir l’ordre.

Deux rassemblements de protestation ont été autorisés, mais les manifestants sont tenus à l’écart du centre du sommet.

Les chefs d’État et de gouvernement ont également profité de leur voyage à Rome pour mener des discussions au-delà du sommet du G20. Les États-Unis et l’Union européenne ont accepté de résoudre un différend commercial de longue date concernant les droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium. Le différend a été initié en 2018 par le président américain de l’époque, Donald Trump. Citant des sources, Reuters a indiqué que le nouvel accord permettra aux pays de l’UE d’exporter annuellement 3,3 millions de tonnes d’acier vers les États-Unis en franchise de droits dans le cadre d’un système de contingents tarifaires. Les volumes d’importation plus importants seront soumis à des droits de douane, mais certains produits sidérurgiques qui ont bénéficié d’une exemption des droits de douane américains l’année dernière pourraient être importés en franchise de droits au-delà des quotas. En incluant les exemptions, 4,3 millions de tonnes d’importations d’acier seraient ainsi exemptées de droits l’année prochaine.

Le président américain Joe Biden a également rencontré la chancelière allemande Angela Merkel et son probable successeur à la tête du gouvernement fédéral, Olaf Scholz. Selon une déclaration publiée sur le site Web de la Maison Blanche, le président a souligné l’importance de « veiller à ce que la Russie ne puisse pas manipuler les approvisionnements en gaz naturel à des fins politiques néfastes. »

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Benedicte

Written by Benedicte

Bénédicte est experte en fiscalité. En charge de cette section sur notre média, Bénédicte vous partage son expertise au travers d'articles de blogs et d'actualité. Retrouvez régulièrement les dernières informations et législations concertant la fiscalité en France et à l'étranger.

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